


Nous sommes arrêtés dans un restaurant pour dîner.

Par la suite, nous sommes allés déposer les papiers à l'Ambassade canadienne pour que les enfants puissent rentrer au pays avec nous. Après le dîner, nous avons visité un HuTong, c'est-à-dire un quartier de Beijing qui est demeuré comme il était du temps des empereurs. Cette promenade se faisait à pousse-pousse. Ce fut aussi intéressant.




Avant de pouvoir retourner à l'hôtel, nous avons reçu l'appel de l'Ambassade nous avisant que nos formulaires n'étaient pas corrects pour obtenir les visas des enfants. C'est à ce moment que j'ai eu l'impression de demander le laisser-passer A-38 et que j'ai cru qu'Astérix était canadien.

Nous avons un formulaire d'environ 5 pages à remplir avec des questions redondantes et des particularités qui ont fait que deux des questions ont été mal comprises par notre guide et par la majorité des parents. Résultat, nous avons dû rester stationné devant l'Ambassade durant un peu plus d'une heure pour rectifier des cases à cocher qu'il a fallu ensuite que nous reprenions les formulaires pour apposer nos initiales à côté des corrections. Ce formulaire, comme tout ce qui est bureaucratique, demande une attention et de l'expérience que nous pouvions difficilement avoir au moment où nous les avons remplis.
Il aurait fallu que nous ayons un exemple de formulaire pour bien savoir ce que nous avions à remplir ou bien, que nous le remplissions d'avance pour éviter ce genre quiproquo qui a fatigué tout le monde. Nous avions tous les renseignements nécessaires pour le remplir avant notre départ du Québec. Les seules informations que nous n'avions pas alors étaient le numéro du passeport chinois des enfants et la photo format passeport des enfants.
Au retour, la guide a dû faire reprendre une photo pour l'un des dossiers et recommencer les photocopies pour deux autres dossiers parce les documents fournis par les parents étaient considérés "illisibles" par les autorités. Il est étonnant de voir toutes les précautions prises pour des enfants de moins d'un an, malgré qu'ils soient accompagnés de deux répondants canadiens qui sont leurs partents, juste pour s'assurer que ce ne sont pas des terroristes qui veulent envahir le pays. Je me sens vraiment protégé.
Éloïse est arrivée épuisée avec une montée de fièvre suite à cette aventure. Elle a beaucoup dormi depuis.

Et dire que moi je rentre au pays avec des explosifs et personne ne dit rien.... Vive la burocratie...
RépondreSupprimerWow, c'est toute une aventure que vous avez vécue avec les bureaucrates. Reposez-vous bien. On compte les dodos avant votre retour.
RépondreSupprimerBonne journée.
Karine